Il y a des jours où la lettre M nous inspire toute une série de mots pour décrire la direction Mestdagh !
Nous avions ce jour une conciliation qui portait principalement sur 3 points : le respect des accords intervenus en 2021 sur 15 % maximum de précarité par magasin. Accords encore jamais appliqués dans les faits.
La charge de travail et le manque de bras, la désorganisation due à la bascule vers Intermarché, la présence d’intérimaires…
Dernier point, sur Bruxelles et la Flandre, les étiquettes bilingues à coller sur tous les produits de la marque Intermarché. Quand on veut conquérir la Flandre et Bruxelles, Intermarché doit respecter l’emploi des langues.
M comme ….
Mépris : c’est l’attitude du banc patronal que nous avons constaté tout au long de ce bureau de conciliation. C’est un manque total de visibilité quant à ce qui se passe réellement dans les magasins, quant aux conditions de travail. Pour rappel, ce bureau a été demandé en décembre et ne traitait donc pas de la reprise Intermarché, mais bien des problèmes récurrents et réels d’hier et d’aujourd’hui ! Largement le temps donc de construire des réponses correctes et conformes à la vérité….
Que neni, une nouvelle fois du vent… nous ne sommes, vous n’êtes que des gens limités. Si Mestdagh sur Bruxelles et la Flandre fait appel à une firme externe pour l’étiquetage, c’est par ce que les travailleurs Mestdagh n’auraient ni la dextérité, ni la concentration, ni le savoir-faire pour poser des étiquettes. C’est un job trop spécifique pour vous ! Bref, vous avez deux mains gauches et dix pouces ! Il y a des jours où il vaut mieux être sourd que d’entendre de telles conneries ! En gros, on nous dit, circulez, il n’y a rien à voir !
M comme ….
Mensonge ou encore mauvaise foi : la direction, devant le Président de la commission paritaire, dans une instance officielle donc, a déclaré que les derniers accords officiels internes qui ont été signés en avril et novembre 2021 suite à des conciliations au sein du même ministère et sous son égide, sur la limitation des contrats précaires à 15 % des heures payées n’ont qu’une valeur secondaire et que seule primerait une CCT, comme celle de 2018. Juridiquement et idéologiquement, cela ne tient pas la route. Mensonge donc ou incompétence notoire de la direction. Rien de rassurant en tous cas ! Après, nous avons eu droit à une étude de texte, nous ne savons pas lire…. Inutile de vous dire que notre confiance, déjà fort ébranlée, est au plus bas !
GB comme…
Guillaume Beuscart quand il nous, vous prend pour des Grosses Biesses…
On veut nous faire croire pendant les deux CE extraordinaires que rien ne va changer, que nous devons avoir confiance, que « GB » peut s’engager pour les franchisés à garantir vos conditions de travail et …lors de la conciliation, on constate que, lui en premier lieu, bafoue les accords signés par ses prédécesseurs.
Comment avoir confiance ? Il n’a aucune volonté de trouver des solutions qui permettent aux travailleurs de mieux vivre cette nouvelle période difficile d’incertitudes.
Dans le dictionnaire, le synonyme de tout cela (mépris, mensonge, manque de respect, …) s’appelle clairement du foutage de gueule.
Posez-vous clairement la question de savoir combien de fois la direction va vous considérer comme des imbéciles qui vont continuer à croire leurs sornettes ? Le mépris, la désinformation, et monter les travailleurs les uns contre les autres, ce sont leurs armes favorites. Ne les laissons pas nous diviser !
Nous voulons des solutions collectives qui vous garantissent un avenir ; ils veulent vous diviser pour mieux régner.
Seul, les batailles sont difficiles, ensemble, elles se gagnent et apportent un meilleur à tous !